Drama Caribbean Life*
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1717 . sous la domination britannique aux indes, la piraterie restera-t-elle leur liberté? {minimum; quinze-vingt lignes}
 
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 When time is catching up | Adixia

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2 participants
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Captain Charles C. Revere
Cap'tain of the Shipwreck «YOU JUST have to Believe.»
Captain Charles C. Revere


▬ AGE : 32
▬ LOCALISATION : « who cares ? »
▬ AGE EN JEU : « thirty two »
▬ CAMP : — pour la piraterie
▬ CITATION : « I don't believe in luck. I don't believe in coincidence. I believe that each man holds his destiny in his hands. »

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MessageSujet: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeLun 20 Avr - 8:49

    When time is catching up | Adixia Iconcathedralsx7 When time is catching up | Adixia Portroyalmw1
    Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables et qu'on n'a pas remplacés.


    |Je trouvais la song parfaite pour Adixia xD|




    La surface grise de la mer scintillait tel un miroir sous la lumière des rayons du soleil. Port Royal scintillait en cette fin de journée, l'activité était encore présente dans les rues de l'imposante ville portuaire, devenue l'un des principaux quartier général de l'EITC. Les pirates qui s'aventuraient ici, ne repartait que très rarement, au contraire ils finissaient tous au bout de la corde. Bien entendu, aucun pirate ne serait assez fou de se risquer à Port Royal, personne d'ailleurs n'avait risqué d'y mouiller discrètement. Attaquer le port avait dû arrivé quelques années bien avant que l'EITC sois installé ici. Sur les collines de port royal, les maisons luxueuses surplombaient la ville, un peu plus bas se trouvait le cimetière de la ville. Ce cimetière n'était pas réellement différent de ceux du monde entier, des tombes éparpillé sur un sol vert presque irréel et où parfois des fleurs ornent les pierres grises ou le marbre droit de ceux qu'on regrette tant ou non. Des tombes où les noms sont gravés parfois directement dans la pierre, d'autres sont en lettres d'or, des signes qui ne montrent pas un amour plus fort et plus sincère, mais un niveau de moyen plus élevé pour offrir à tous les morts le goût du luxe auquel ils sont bien indifférents. Ils sont par définition morts, donc il s'en fiche d'être recouvert par une dalle en marbre ou la terre, ils se moquent si leur corps une fois laissaient sans vie sont traités convenablement... Toutes ces formes d'attention ne les feront pas revivre ou souffrir encore plus, il ne sentent plus, ne voient plus, ne réagissent plus, n'aiment plus. Il est assez étrange pour certaine personne de s'attacher encore à quelqu'un qui ne peu plus exprimer de sentiment, qu'on ne voit même plus et dont notre seul réconfort est de croire qu'il vit dans un monde meilleur. C'est ce sentiment encore d'attachement qui pourrait justifier les soins donnés aux morts, peu importe sa nature, les morts devraient tous être respecté, ce qui est assez contradictoire, mais leur rendant un semblant de dignité, mais une fois de plus ils n'en feront rien...

    Le Shipwreck avait déposé son capitaine sur une des côtes d'une île proche de Port Royal, ce dernier accordant quartier libre aux membres de l'équipage, du moment qu'ils venaient le récupérer à un endroit précis quelques jours plus tard. Charles avait ensuite rejoint port royal sur un bateau marchand en tant que passager clandestin, mais se faisant passer pour un scientifique égaré. S'intéresser à la science et autres connaissances culturel l'avait toujours aidé à se fondre dans la masse de ces gens un peu bornés qui a la moindre rencontre avec un homme dit de lettre, leur yeux brillaient et attendaient des réponses à leur question plus ou moins irréelle auxquelles Charles ne donnait jamais une réponse complète. Considérant que les vraies réponses sont celle qu'on l'on trouve par soi-même, après elle nous conviendra ou non, mais au moins on en aura trouvé une. Ce pirate n'avait pas froid aux yeux de se balader en habit classique, avec pour toute arme, un sabre assez singulier et un couteau avec lequel il passait son temps à jouer avec lorsqu'il n'occupait pas les mains à écrire ou dessiner. Bref, les marchands revenaient avec une petite cargaison, où Charles avait eu l'honneur de jeter un coup d'oeil intéressé et pu sous-tiré quelques informations par le capitaine du bateau sur les dernières nouvelles à Port Royal. Peu de choses réellement réjouissante pour les pirates et pourtant le marchand démontrer une certaine crainte du pouvoir mis en place à Port Royal par Miss Tuesdall, Miss Hoodstone et Mister Beckett. La première il l'a connaissait de réputation, il savait qu'elle était intraitable au sujet des pirates et très ambitieuse. Une femme qui semblait être loin d'être facile à cerner et à prévoir. La seconde, il la connaissait très bien, le diverses rencontres avaient créés un équilibre entre torture et passion, rencontre qui lui a d'ailleurs valu le magnifique P gravé sur son poignet. Quand au troisième, il connaissait un ami à lui et chercher sans arrêt des noises, douer en marché et en coup bas. Trois personnes charmantes que le pirate n'aimait pas.

    Ainsi Charles avait débarqué à Port Royal sans encombres majeurs, il avait pu prendre un repas avec ses accompagnateurs dans une taverne avant de les quitter pour profiter de la bibliothèque encore ouverte. Quelques heures plus tard il en était ressortit, son carnet à la main et des indications concernant une certaine légende et des cartes. Il voulait passer la fin de la journée à se balader sur l'île et il se dirigea vers le cimetière. Un lieu qui l'avait toujours fasciné depuis bien des années à présent. Non pas qu'il était fasciné de se promener dans un lieu où la mort est plus présente que la vie, pas non plus parce qu'il avait perdu quelqu'un enterré ici, mais par la capacité des tombes à en dire long sur les personnes et leur proche. Les mains dans les poches, il franchit le portail et commença à vagabonder parmi les tombes, observant les sigles et autres signes sur les vielles pierres. Il aperçut un petit fort qui surplombait la ville où le couché de soleil assombrissait doucement la vue. Il préféra ne pas aller se risquer là-bas continuant son manège au milieu des tombes ressassant ses pensées, car s'il y a bien une chose qui revenait souvent à la charge chez Charles c'était ses pensées obscures ou non, il était toujours en pleine méditation, oubliant parfois même de surveiller ses arrières.
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Adixia C. L. B. Truesdall
    REPRESENTATIVEvous avez vos papiers ?

Adixia C. L. B. Truesdall


Féminin ▬ AGE : 32
▬ LOCALISATION : to ask me where I go.
▬ AGE EN JEU : thirty years.
▬ HABILITIES : la loyauté et un sens inéductible pour l'impulsivité avec une arme à feu.
▬ CAMP : — pour la couronne d'angleterre
▬ CITATION : « la perfection vient du fait qu'on est tous à cheval sur l'imperfection » says a. truesdall;

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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeLun 20 Avr - 17:49



When time is catching up | Adixia Thx When time is catching up | Adixia Ncis11



« but now my time has come
and time, time is not on your side
revenge it's a kiss,
this time I won't miss »

    Le monde tiendra sur un globe terrestre à la merci de ses personnalités. Et le temps sera venu d'un changement radicale dans l'éducation des générations à venir. Et même celles qui ont foulées le sol de notre sainte planète. Temps après temps, Port Royal sera l'objet d'un changement à grande échelle; et toutes impuretés, gêneurs, rebelles, toutes choses indésirables. Disparaîtront. C'est un serment. La vie s'échappe, sans qu'elle ne puisse rattraper son fil, tentant désespérément de s'accrocher aux choses réelles et matérialistes dans l'unique but d'avoir un appui pour contrôler sa dite vie. Elle avait l'impression que le fil de sa vie s'écoulait ainsi, et ne pouvant le rediriger, ni le toucher, ni le contrôler. Perdre tout contrôle était insoutenable; comme si on lui enfonçait lentement un poignard en plein cœur. Le sang qui coulait dans ses veines était déterminant, et ambitieux. C'était une femme de réputation. Mais qu'avait-elle de plus que cette maudite image d'arrivante ? Ce sentiment d'insécurité, cette délectable envie de faire ses preuves, qu'on murmure son nom, craint à son tour. Comme toutes les personnes qui sont nés, et sont morts dans l'exercice de leurs fonctions. Petite, elle aimait les grandes choses. Adixia Truesdall aimait le brillant et clinquant. Les choses qu'on voyait au premier coup d'œil, les vieilles choses, ces bibelots qu'elle gardait précieusement cachés. Dérobés aux personnes que la nature lui auraient faites détester. Qu'elle volait avec une délicieuse pulsion de victoire dans la lueur de son regard de glace. Les yeux froids de la dite lady se fixèrent vers les allées et venues des passants; regrettant leurs actes, péchant, pensant à leurs pertes entre deux murmures plaintifs. Son visage se retourna jusqu'à ce que son corps fasse volte-face vers une vieille femme, qui pleurait. Le bleu des yeux azurés de son observatrice restèrent de marbre. Cette image de faiblesse, de pensée pour un proche disparu, resterait dans le sang jusqu'à ce que la perte soit vengée. Lentement, Truesdall rebroussa chemin vers les tombes du fond, sans un regard pour le fort lui faisant face. Elle le savait gardé par des unités de la Compagnie des Indes. Ils étaient partout. Afin d'assurer la sécurité à tout le monde. Bien que Port Royal soit connu comme étant une ville à risque pour les fervents défenseurs de la piraterie. Suicidaire, serait celui qui poserait pied en ces lieux sinistres. L'ombre d'un haussement de sourcil se discerna sur son visage, tandis que son regard suivait pas à pas les mouvements des autres, sans y attacher grande importance. Mais lorsque nous parlons de perte, il y a perte et perte. Des choses qui peuvent s'oublier avec les années, et d'autres qui perdurent. Des pertes pouvant être vengées et d'autres non. Adixia Truesdall n'avait pas de proche connu enterré ici. C'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce que ces dits yeux se posent sur une stèle de marbre; blanc, signe de richesse. Un vieux nom y était inscrit, elle reconnu celui de la soeur de sa tante. Adixia Truesdall ne s'en souciait pas. Adixia Truesdall ne se souciait de personne. Adixia Truesdall détestait sa tante, excepté son vénéré oncle. Qu'elle meurt à son tour, ça lui procurera une intense satisfaction, comme celui d'avoir gardé son bijou le plus proche, cette dernière ne l'avait jamais retrouvé et s'en était plainte pendant des années. Seulement l'esprit de sa tante n'était pas assez percuté pour comprendre que ce regard qu'elle trouvait indifférent dans les yeux de sa nièce, était un regard haineux.

    Perte ou pas perte. Ses pas l'avaient conduis ici. Ses pensées autre part. Elle pensait à la Compagnie. Angie était si sûre d'elle, et de ses pendaisons par groupe qu'elle distribuait comme un jour de fête. Adixia la connaissait depuis tellement d'années, que si un jour son Angel se mettait à en pendre cinquante d'un coup un dimanche de noël, elle ne se demanderait même pas pourquoi. Elle était cruelle, autant que sa cousine blonde; mais d'un autre degré. Alors qu'Angel préfère montrer sa haine envers tout le monde ouvertement et se caractériser de tortionnaire sadique. Adixia Truesdall préférait le penser, mais ne pas le dire; et n'avoir aucuns scrupules lorsqu'elle signera et tranchera le fil d'une vie innocente ou non. Sa cruauté était certes sordide, égoïste et rancunière, mais qui n'est pas rancunier dans ce monde ? Il faut une raison à l'être; et on se demanderait, si la charismatique blonde en avait réellement une valable. Pour se comporter comme la pire des garces. Peut-être que cela lui plaisait au fond, d'être cataloguée. Tellement de silence, tellement de mystère, tellement de probabilité sur cette figurine de porcelaine grandeur nature. Sa main pâle, se posa sur une stèle, qu'elle effleura nonchalamment, sans un clignement d'œil intéressé. Jusqu'à ce que cet œil soit délibérément posé sur une silhouette masculine plus loin. A quelques tombes distinctes; la sulfureuse diplomate cru voir un air familier, ou du moins, passablement louche. Cet homme n'avait pas l'air d'être là pour ne serais-ce que regretter un mort. En comparaison aux autres visiteurs qui restaient les mains plaquées contre leurs visages humides de ce qu'on appelait, larmes; un précieux liquide salé et aqueux, qu'on pourrait haïr ou adoré. Dans le cas de la trentenaire; cela restait extrêmement vague. Avait-on verser une larme pour une banalité, futilité. Non. Alors qu'il soit comme elle, indifférent, la poussait à l'hypothèse qu'il ne faisait pas vraiment partit du décor. Et que sa venue ici était plus poussée à l'intrigue. Persuadée de sa première impression, ses talons claquèrent contre les dalles de pierres, les négligeant, et dans ses pas déterminés et assurés, sa légère jupe noire flotta lentement dans l'air et s'arrêta proche d'une tombe, dos au mystérieux inconnu. Pas si mystérieux que cela.


      « il est toujours amusant d'observer les visages si indifférents et pourtant poignardés par les pertes. vous avez perdu quelqu'un pour vous trouver ici ? »


    Le visage de Truesdall esquissa un léger assombrissement, presque insondable, totalement. Elle semblait autant louche, que le timbre neutre et froid de sa voix. Dans ses pensées de tout à l'heure, une chose revint; une étrange attirance pour le pouvoir. Le réel pouvoir; et observer ces hommes armés en hauteur, le lui rappela. Qu'ils n'étaient que des pions, tous, lui, elle, tout être vivant. Il lui arrivait de penser, que cet échiquier la mènerait à une vie bien plus prospère. L'antiquité l'avait toujours appuyée dans ses moindres actes, l'époque romaine, était résolue. Et on pouvait aisément se dire, que quelqu'un comme Adixia Truesdall trouverait des personnalités comme Jules César, ou tout autre empereur, fascinant. Posséder le monde, une partie du monde, entre ses mains, dans l'unique but d'agrandir un royaume déjà grand; en un immense empire. L'empire britannique était en bonne voie pour ça. Les indes étaient déjà sous leur juridiction, mais il y avait tellement plus. Que des personnes ne pouvant imaginer qu'ils pouvaient avoir plus, lui semblaient stupides. Il faut toujours avoir davantage que ce que l'on à déjà, cela créé l'excitation du moment et l'envie qui en deviendrait presque un péché à ses côtés. Les pupilles noirâtres de la représentante se bloquèrent sur le dos de Charles Revere, qui une fois se serait retourné, aurait droit à l'inéluctable regard inquisiteur et glacé de ces yeux pourtant si intenses d'une immensité comparable à l'océan lui-même.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeMar 21 Avr - 1:25

    L'océan. Il disparaissait doucement au fur et à mesure que le soleil disparaissait aussi. Une couleur argentée faisait scintiller les flots qui au fil des vents, des courants et des marrées restait tout de même assez paisible en cette fin de journée. Un temps sublime pour naviguer, les compagnons du pirate devaient s'en donner à coeur joie. De sublime navires mouillaient dans la baie, laissant penser qu'aucune des deux reines du port étaient de sortit. Charles laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres, alors que son regard glissait sur la stèle à ses pieds. Une superbe stèle de marbre, enfoncée dans le sol fertile du cimetière sur laquelle était gravée en lettre d'or le nom du défunt et la date du décès. C'était un gamin qui avait eu droit à ce dernier signe d'affection. Enterrer ses enfants avant sois était une chose que Charles ne voulait même pas donner la chance à son père. Il avait beau être partit cela ne le dispensait pas de penser à son père, dans les toutes premières lettres de sa soeur celle-ci avait raconté la tristesse de son paternel. Le pirate n'avait pas vraiment réalisé qu'il aurait pu manquer autant à ce dernier, mais il avait fait un choix de partir comme lui de le laisser faire ce qu'il voulait. Il se concentra de nouveau sur la tombe du gamin, il calcula mentalement l'âge de sa mort, il avait à peine neuf ans. Le pirate se pencha un peu plus pour lire les fines lettres d'or en dessous de son prénom et date de décès. Mort pendu. Rien que ça, le gamin de neuf ans, il chercha autour des noms semblables, rien et vu la richesse de la tombe la famille devait avoir dépensé assez d'argent rien que pour récupérer la dépouille de leur fils pour éviter qu'il finisse dans la fosse commune. Il avait dû être présent au mauvais endroit, au mauvais moment et se faire embarquer dans un raid dans les rues de la ville. Pathétique, mais la règle était la règle et Charles n'allait pas pleurer sur le sort du gamin parce que s'il commençait... Ça ne finirait plus. De plus, bien que les larmes étaient loin d'être un signe de faiblesse, ce genre de privilège il évitait en public. Son regard bleu-gris observa un instant les quelques personnes présentent un peu plus loin qui pleurait encore sur les stèles au lieu d'aller vaquer à des occupations plus joyeuses. Pleurer les morts servait autant que de parler à un mur... À rien.

    Charles releva son regard vers la mer et laissa une légère brise venant du large foutait son visage. Il ne put empêcher d'esquisser un sourire de bonheur, un sourire qui s'effaça doucement lorsqu'il entendit des bruits de pas à la fois rapide, mais qui semblait calculé, montrant une certaine détermination, les talons claquaient sur la pierre. La jeune femme qui qu'elle sois, semblait bel et bien se dirigeait vers lui, peut-être simplement pour rejoindre une tombe, mais les pas s'arrêtèrent à quelques mètres de lui. L'ombre de la jeune femme apparu au coin de l'oeil de Charles, figure sveltes, portant une jupe qui se levait légèrement. Il attendait qu'elle parle puisqu'elle semblait s'être déplacé pour le voir lui.

    ADIXIA : il est toujours amusant d'observer les visages si indifférents et pourtant poignardés par les pertes. vous avez perdu quelqu'un pour vous trouver ici ?

    Au son de la voix Charles leva un sourcil. Une voix à la fois froide, au limite du glaciale, qui ne cachait pas une certaine méfiance, mais à la fois une voix neutre, comme une attente d'une affirmation que la jeune femme avait dû se faire en l'apercevant et ce qui expliquerait sans difficulté sa présence ici. Le pirate se tourna donc lentement vers elle, un sourire amusé sur les lèvres, le sourcil levé, qui ne cachait ni son hilarité, ni sa petite once de détermination, confiance et d'arrogance. Du moins laissé cette arrogance qui était loin d'être le sentiment de Charles, puisque pour sa part il trouvait l'introduction de la jeune femme plus hilare qu'inquiétante. Ainsi une sublime jeune femme apparue dans son champs de vision, blonde, svelte comme l'avait confirmé l'ombre. Ses yeux bleus-gris s'ancrèrent aussitôt dans les yeux océan de la jeune femme, qui étaient tout aussi froid que sa voix, mais aussi mystérieux que son expression neutre. Sans la sonder, il ne put s'empêcher de l'observait quelques secondes, juste le temps de voir à qui il avait affaire. Riche, ambitieuse, froide, sûre d'elle et tout dans le luxe et la classe, une femme qui pouvait être autant détestable que charmante, tout devait dépendre de ses interlocuteurs.

    'Au risque de vous répondre oui, vous saurez immédiatement que je mens puisque vous vous êtes déjà fait une idée sur la question.' Il avait répondu d'une voix calme et posé, qui n'exprimait ni de l'arrogance ou de l'inquiétude. 'Quant aux visages indifférents, je doute que l'on puisse être indifférent à votre présence.' Son regard glissa sur les chaussures de la jeune femme, adressant un léger sourire amusé et le sourcil levé lui donnant un air malicieux qui exprimait clairement le sous-entendu, il ne parlait pas de sa beauté, mais de ses talons claquant sur la pierre. Il releva les yeux pour croiser de nouveau le regard océan d'Adixia. 'Laissez-les donc pleurer. Certaines personne on abandonné cette pratique, car ils ne veulent vivre dans le passé. C'est un choix que chacun fais. Vivre dans le passé ou aller de l'avant.' Sa voix était plus douce qu'au départ, mais restait assez sérieuse montrant qu'il avait fais celui d'aller de l'avant.'Je ne vous retourne pas la question, car il me semble que vous soyez arrivée ici par hasard et habituée de voir les personnes à genoux, voir une silhouette debout vous a intrigué.'

    Sa dernière phrase faisait allusion au regard froid et inquisiteur qu'il avait croisé lorsqu'il s'était lentement retourné vers elle. Maintenant qu'il avait lancé assez de cartes pour voir comment la jeune femme réagissait, il se contenta de se dire que ses yeux étaient cependant loin d'être inconnu. Il tâchait de trouver dans sa mémoire quand-est-ce qu'il avait pu déjà croiser ces pupilles. Une impression de déjà vu, qui ne semblait cependant pas le perturber pus que cela, non, il réfléchissait plutôt à qui il pouvait bien avoir affaire. Depuis son arrivée à Port Royale Charles n'avait pas croisé une femme aussi sûre d'elle, si elle n'était pas de la compagnie et bien un de ses proches l'était pour qu'elle émane autant d'ambition et de confiance en elle.
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Adixia C. L. B. Truesdall
    REPRESENTATIVEvous avez vos papiers ?

Adixia C. L. B. Truesdall


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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeJeu 23 Avr - 3:55


« les morts ne réclament pas de salut,
ils réclament une seconde chance que l'on appelle vengeance »

    Le visage de son interlocuteur devint enfin visible lorsqu'il se retourna pour lui faire face. Une image parvint à son esprit, de force. Ce regard, ce timbre amusé et cet air désobligeant. Elle le reconnu. Ils se connaissaient, c'était si évident. Et elle le savait depuis le début. Que cette silhouette lui était familière. Seulement, cela avait-il une réelle importance à l'instant présent. Alors que l'instant présent était d'être la plus garce que possible. Comme l'éternelle glaçon que cette créature féminine était. Adixia Truesdall aimait ne pas répondre, Adixia Truesdall aimait faire la muette calculatrice et compliquée. Car Adixia Truesdall réfléchissait toujours à chaque mot, chaque phrase, chaque détail; comme si sa vie entière était une pièce montée qu'elle devait élaborer et contrôler de bout en bout. Sans une seule écorchure. Vous avez déjà tenté d'organiser une cérémonie avec autant de ferveur qu'Adixia Truesdall, vous ? Impossible, car dans chaque ville, chaque quartier, chaque famille, il y a une certaine compétition entre les principaux protagonistes. Et à l'heure actuelle, être le premier, serait être capable d'être à la hauteur d'Adixia Truesdall. Quelle fourbe lady.

      'Au risque de vous répondre oui, vous saurez immédiatement que je mens puisque vous vous êtes déjà fait une idée sur la question.'

    Lui dit-il de son léger timbre, sans grande animosité. Il la jugeait du regard, elle le savait et se plaisait à l'imaginer. Tenter d'imaginer quelle sorte de personne était-elle. Riche, orgueilleuse, timide, possessive, ambitieuse ? Tant d'hypothèses se mêlaient dans son esprit et brusquaient le fil de ses pensées. Une chose est sûre, concernant Adixia Truesdall; cette dernière était loin d'être stupide. Apprendre à mentir était un réel art, et savoir le percevoir était un don hors du commun, mais lorsque la chose devient tellement évidente que même le premier des aveugles l'aurait vu aussi bien qu'elle. Il avouait donc que cette femme se devait d'être un tant soi peu réfléchie. La réflexion ainsi que la méditation restait un registre que peu de gens aimaient user en longueur de journée, tous occupés prestement à quelques objectifs et choses à faire dans la journée. On aurait dit qu'Adixia était le genre de personne à dire toujours oui à tout, et ne jamais connaître le mot 'épuisement moral ou physique'. Elle était toujours très dynamique et attractive, travailleuse et entrepreneuse. Étant la première à courir de couloir en couloir afin de réprimander un soldat qui aurait oublié de la prévenir de telle chose, de signaler un possible -et très certain- gêlage dans les fiches de paye pendant un mois, ainsi que distribuer des avertissements verbaux et écrits dans de jolis petits papiers à l'aide de sa plus belle écriture. Elle aimait les post-it. Et bien entendu, à passer des nuits blanches sur les mêmes choses éternellement. Très certainement qu'elle aimait être quelqu'un de motivante, à qui tout réussissait, qui se démenait pour tout; même jusqu'au ménage de la plus misérable étagère. Elle semblait n'être jamais fatiguée et toujours d'humeur active; qui ne le serait pas pour comprendre que dans la société, être quelqu'un de non stupéfiant était interdit. Lorsque l'on prend conscience qu'une place peut être mise en péril, ou demandée, et qu'on ne désire que le plus haut de l'échelle, on reprend ses habitudes de A à Z. Tâchant d'être celle à qui personne, oui personne, ne pourrait contredire ou trouver quoi que ce soit à redire. Devenir un robot froid et immoral, en quelque sorte. Et depuis trois ans. Même depuis sa naissance. On ne lui avait jamais dit, "Adixia, tu n'est pas quelqu'un de dynamique". On lui dit toujours, Adixia tu es très ouverte d'esprit et entrepreneuse. Bien qu'on y rajoute souvent, tu l'es trop. Beaucoup trop. Et ça en deviendrait presque un péché catastrophique.

      'Quant aux visages indifférents, je doute que l'on puisse être indifférent à votre présence.'

    Alors je répondrais que certainement, elle se serait fait un avis sur lui, mais à quoi répondre à une chose si évidente. Il n'y avait rien qui les rapprochait outre une nuit il y a de nombreuses années chose qu'elle omis de mentionner tellement elle excellait aux devinettes sordides. L'associée n'était pas quelqu'un de bavarde dans tous les cas à piailler pour une futilité, à se conduire comme une vieille sorcière aigrie et réprobatrice. Son sang pourrait bien bouillonner, son visage resterait ce qu'il à toujours été depuis trente ans. D'une implacable indifférence. A quoi bon retravailler chaque mot, à répondre à chaque sous-entendu ou attaque, lorsque jouer la carte de l'ignorance restait la plus excitante. Il avouait nettement ce qu'elle aimait qu'on dise. Il la couvrait de fleurs sans le vouloir ni le savoir. Et c'était mieux qu'il continue à l'oublier. Qu'Adixia Truesdall était du genre à aimer qu'on l'admire, qu'on la remarque, même si c'est pour les pires conneries et vacheries du monde. Car elle se qualifiait de vraie garce et que vanter ses exploits était le plus beau cadeau de sa vie. Une délicate attention que cet homme lui fit de remarquer ses élégants escarpins, qui de ces derniers frappaient avec autorité les dalles de pierre, à chaque mouvement ce son devenait assourdissant et évident. Évident, que la propriétaire de ces chaussures en était fière qu'on l'entende. La belle ne tiqua pas, et ne prit pas en compte la remarque gonflant d'une manière excessive ses chevilles déjà gonflées d'une autorité bien trop conférée; et de son visage apparu l'ombre d'un sourire en coin, dit narquois.

      'Laissez-les donc pleurer. Certaines personne on abandonné cette pratique, car ils ne veulent vivre dans le passé. C'est un choix que chacun fais. Vivre dans le passé ou aller de l'avant.'

    Sottises pour les oreilles de la somptueuse garce. La mort en elle-même restait un sujet bien loin pour elle. Elle restait persuadée d'un avenir fructueux et que même la faucheuse en personne n'emporterait pas ses désirs de pure mégalomanie détectée à l'âge de quinze ans. Il y aurait toujours des personnes dans ce monde, pour se lever contre tous, pour revendiquer ce qu'elle aura déjà dit, les causes & idéaux d'autres personnes. Car on ne créé pas soi-même ses propres avis sur tout ce qui nous entoure. Ils viennent de ceux que l'on qualifie des plus grands. Ils viennent de l'influence qu'une enfance dispose. Que l'influence soit bonne ou mauvaise, elle reste très influente sur le futur d'une quelconque personne. Ainsi, observer toutes ces personnes qui ne peuvent tourner la page, ne peuvent oublier leurs pertes et laisser leurs yeux embrumés du noir de leur maquillage vulgaire et obnubilant couler sous un flot de liquide aqueux définit comme de la tristesse, l'écœurait au plus haut point. Hors vomir dans un cimetière n'était pas une de ses habitudes. Les cimetières mêmes n'étaient pas ses lieux de fréquentation favoris. Charles avait raison sur une chose, l'avenir était plus intéressant que le passé. Mais lorsqu'ils ne l'auront pas compris, ces passants mélancoliques & nostalgiques resteront les cibles des incessantes pensées morbides et détestables d'Adixia Truesdall. Si seulement les personnes déprimantes pouvaient changer de quartier et ne pas faire déprimer les plus saines d'esprit. Si on peut dire qu'une femme comme Truesdall était saine d'esprit. Et voir des gens pas motivants et pleurants, ça déprimait Adixia Truesdall. Et quand Adixia déprimait, c'est tout l'immeuble qui déprime. Personne dans son carnet d'adresse n'est pourtant devenu suicidaire jusqu'à présent. Ne pas s'enfermer dans ce cercle vicieux, cette petite bulle qui nous protège et nous simule d'une joie euphorique comblant les pleurs, il faut affronter le mal par le front. Et dire oui, je suis malheureux de l'avoir perdu. On raconte qu'un poids se libère automatiquement, et que la vie peut redevenir rose et toute idyllique, jusqu'à ce que de vieux souvenirs ressortent à la surface à la simple vue de certains objets ou de certaines pensées peu glorieuses.


      « les larmes sont des insultes aux personnes décédées. les morts ne réclament pas de salut, ils réclament une seconde chance que l'on appelle vengeance. lorsqu'ils l'auront compris, ils cesseront leur stupidité de rester d'une passivité effarante. »

    Assez de mauvais esprit. Cette femme n'est pas pourrie jusqu'à la moelle. Il faudrait la taillader à l'aide d'un scalpel pour vraiment découvrir que son sang est encore humain. Une personne n'est pas désignée comme quelqu'un manquant d'humanité, cela arrive de le penser, mais jamais de le jurer. Les opinions diffèrent, mais se rattrapent. Nous sommes tous d'accord sur un point. Même Adixia & Charles. Les pleurs ne devraient plus être. Et à toutes ces pertes, qui ne peuvent trouver le salut sans un sourire de la part de ceux qui sont restés en bas. Il suffit d'imaginer un livre et de tourner la dite page, pour comprendre que le dicton loin des yeux loin du cœur est totalement faux et abjecte. Les personnes ne sont peut-être plus présentes, les souvenirs restent et perdurent. Voici la seule chose de motivante chez un mort qui nous est très proche ou juste un peu.

      'Je ne vous retourne pas la question, car il me semble que vous soyez arrivée ici par hasard et habituée de voir les personnes à genoux, voir une silhouette debout vous a intrigué.'

    Au contraire que tous peuvent penser en entendant le nom d'Adixia Truesdall, seconde de la Compagnie et Représentante de sa majesté, elle n'est pas susceptible. Loin de là. A la limite du je m'en foutisme, elle encaisse, tout simplement, et donne l'apparence de l'indifférence, même lorsque quelque chose la contrarie au plus haut point. Plus ça la concerne, plus elle l'aimera. Et faire monter la tension et les chevilles d'une trentenaire intérieurement partiale, ce n'est jamais la meilleure chose à faire si on tiens à ne pas voir son nom écrit en toutes lettres dans la rubrique nécrologie du journal. Il est normal alors qu'Adixia esquisse son sourire, évidemment, à la remarque de Charles. Ça la fit rire intérieurement, totalement. Il n'avait pas tout à fait tort, en réalité. Ce n'est pas que cela l'a intriguée, car ce qu'il dit n'était qu'une métaphore; on ne s'agenouillait pas totalement devant elle. On accepte ses paroles résonnant comme une sentence, car le choix n'y est vraiment pas pour certaines personnes. Mais dire qu'Adixia Truesdall se mettrait à intercepter tous ceux qui ne se plieront pas à ses désirs & envies de fille insolente, c'est rentrer dans un mur. Certes Adixia Truesdall maudira, punira ou s'arrangera pour harceler et pourrir la vie d'Intel si cette dernière personne lui refuse quelque chose. Mais tout en subtilité. La subtilité, ça la connaît. Elle n'a jamais exigé quoi que ce soit à quelqu'un, car elle s'arrange pour le faire d'une manière détournée sans passer pour la personne imbue d'elle-même et sûre d'elle. Passer pour quelqu'un d'effrontée, n'est pas son envie personnelle. Pour bien connaître Truesdall, il suffit de comprendre qu'elle fera tout d'une manière totalement indirecte et détournée afin de ne pas être la coupable, ni même la suspecte idéale dans n'importe quelle affaire. Agir sans laisser d'empreintes, autrement dit. Ainsi, Charles vise néanmoins juste. Ses paroles sonnèrent comme une douce mélodie à ses oreilles.

      « le monde ne tourne pas qu'autour des bonnes personnes, il tourne également autour de celles qui restent sans scrupules et arrogantes. désirez-vous un exemple ? cependant, lorsqu'on ne connaît pas une personne, on évite de conclure des avis hâtifs tel que de la soumission. bien que vous avez la décence de ne pas le faire. c'est bien pour vous. »

    Ton sec, presque inattentif. Ce qui n'était qu'une illusion volontaire. Truesdall en aurait presque sourit, ça lui plaisait. L'entière soumission, absolument. Même si le deviner l'amusait comme une enfant de six ans découvrant un fabuleux trésor; à trente ans, on évite de passer pour ce qu'on est réellement. Question d'image, bien entendu. Oh que oui. Good for you.
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Captain Charles C. Revere
Cap'tain of the Shipwreck «YOU JUST have to Believe.»
Captain Charles C. Revere


▬ AGE : 32
▬ LOCALISATION : « who cares ? »
▬ AGE EN JEU : « thirty two »
▬ CAMP : — pour la piraterie
▬ CITATION : « I don't believe in luck. I don't believe in coincidence. I believe that each man holds his destiny in his hands. »

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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeDim 26 Avr - 0:35

    Charles sentit que la jeune semblait attendre quelque chose, à peine s'était-il retourné quelques minutes plus tôt son regard froid et transperçant semblait avoir été traversé par quelque chose d'autre pendant quelques secondes avant d'observer attentivement le pirate dont elle semblait presque mesuré chaque après, chaque phrase avec une précision déconcertante. Une femme calculatrice voilà ce qu'elle semblait aussi être aux yeux de Charles qui malgré le fait qu'il soit devenu à son tour muet juste le temps d'écouter la réponse d'Adixia ne pouvait s'empêcher de mettre à jour son analyse de la jeune femme. Il était loin d'être quelqu'un d'as-sociable, mais souvent ses premières impressions était les bonnes et la jolie blonde, aussi superbe et désirable soit elle ne lui exprimait en aucun cas confiance. Mais bon la situation était ironique puisque ce jeune homme aussi prudent et méfiant, avait fini plusieurs fois avec une autre personne en qui il n'avait aucunement confiance au lit. Mais bon il effaça assez vite ce détail de ses pensées puisqu'un autre venait le remplacer alors qu'il imprimait la première réponse que lui avait donné la jeune femme. Une seconde chance ? La vengeance ? Charles avait laissé un léger rictus moqueur se dessinait sur ses lèvres et la remarques était plus personnelle qu'une simple remarque objective comme il avait tenté de présenter à la jeune femme. Elle semblait considérer que tous les morts méritaient une vengeance, mais se lancer à corps perdu dans ce sentiment de vengeance c'était se consumer peu à peu, c'était courir plus ou moins vite à sa propre perte avec toute la bonne volonté et ambition du monde. La vengeance engendre la vengeance. Se venger contre qui ? Contre la vie quand la personne concernée est morte de vieillesse ? Voilà un simple exemple pour faire basculer la théorie de son interlocutrice. Se venger contre qui quand la personne décédée est morte d'une maladie mortelle ? Contre le médecin qui est limité ou bien le responsable de cette maladie. Et ceux qui sont morts embrocher, pendu... Si elle pensait qu'ils méritaient tant tous une seconde chance pirates et soldats avaient tous droit de voir leur proche tuer les responsable de leur mort... On en finirait pas. C'était donc un avis totalement objectif, qui en disait long sur le caractère de la jeune femme que le pirate mis dans la catégorie extrêmement dangereux et à prendre avec précaution. Mais qui vous dit que Charles est quelqu'un qui préfère lâcher le morceau et éviter ce genre de personnes trop dangereuses.

    ADIXIA : 'le monde ne tourne pas qu'autour des bonnes personnes, il tourne également autour de celles qui restent sans scrupules et arrogantes. désirez-vous un exemple ? cependant, lorsqu'on ne connaît pas une personne, on évite de conclure des avis hâtifs tel que de la soumission. bien que vous avez la décence de ne pas le faire. c'est bien pour vous.'

    Charles ne put s'empêcher de laisser un sourire amusé se dessiner sur ses lèvres, un exemple ? Là c'était vraiment tendre une perche au pirate qui ne manquera pas de laisser faire remarquer qu'il avait devant lui un exemple vivant juste devant lui de personne aussi arrogante et qui était loin d'être une sainte. Adixia semblait bel et bien être quelqu'un qui aimait être dans la lumière et qu'on parle d'elle que ce sois en bien ou en mal, il était prêt à parier que sa remarque serait pris plus pour un compliment que pour un reproche. Allait-il réellement lui donner de nouveau ce plaisir de se vanter de sa stature de reine presque intouchable parce que le pirate était prêt à parier son navire qu'il se trouvait en face de la fameuse Truesdall. L'ambition, la beauté fatale incarnée comme il avait pu entendre. Quant à ses yeux bleus océan lui rappelait bel et bien quelqu'un, une nuit en particulier, alors qu'il était dans la marine anglaise, une rencontre... Ils étaient jeunes, il avait simplement envie de s'amuser de profiter de leur hasardeuse rencontre et le désir mutuel qui les avaient traversé de passer la nuit ensemble, sans suite sachant qu'ils se quitteraient à l'aube. Tout à fait le type de nuit que Charles aimait et aime toujours passer ce genre de nuit. Il ne put s'empêcher laisser les souvenirs de la nuit lui revenir et un sourire presque ironique se dessinait sur ses lèvres. Surtout que la suite de la remarque de la jeune femme lui valut un éclat de rire qu'il espérait être assez clair sur ses sentiments après sa réplique qui méritait le prix de l'ironie et l'arrogance la plus pointue et évidente de toutes ses rencontres. Adixia était une personne qu'il ne connaissait pas vraiment, mais qui était loin d'être quelqu'un à prendre à la légère, mais qui n'était pas compliqué à comprendre malgré l'image qu'elle tentait de faire rayonner, mais quelque chose disait au pirate qu'il y avait d'autre chose derrière ce regard froid, ces paroles neutre et ce petit air presque satisfaite de sa réplique. La soumission...

    'Je suis loin, très loin d'être de ceux qui se soumettent aussi facilement. Et devant qui que ce sois.' Il réfléchit un instant sur la façon de préciser qu'il n'avait pas besoin d'exemple, 'Surtout devant des personnes qui sont, pour vous citer, arrogantes et sans scrupules, dont l'illustration ne sera pas nécessaire.' Son regard glissa de bas en haut et de haut en bas avant que ses yeux s'ancre dans le regard de la blonde laissant bel et bien glissé le sous-entendu.

    Charles avait une étrange envie de voir et savoir, quelle était la patience et le stoïcisme de la jeune femme. Il était curieux de la voir comprendre que ça faisait deux fois qu'il se moquait éperdument d'elle et qu'en prime ça l'amusait. Cependant, quelque chose lui disait qu'il allait devoir aller un peu plus fort à chaque fois, car elle était belle et bien la seconde représentante essentielle de la compagnie. Ce n'était pas lui, pas tout de suite qui allait lui faire perdre sa patience, son regard glissa rapidement derrière elle, le soldat de la tour était toujours là pour lui rappeler qu'il ne fallait pas non plus qu'il grille ses cartouches sur ses occupations tout de suite... Ça serait bien dommage à son humble avis. Il savait qu'il s'apprêtait à jouer avec du lourd, du très lourd, une chose tout à fait intéressante et qui justifiait sa motivation, mais rester prudent était aussi une chose dont il devait prendre note. La jeune femme et il le savait n'était pas quelqu'un dont l'ambition, l'arrogance, l'assurance et la ténacité était à ignorer, quelque chose lui disait qu'elle était aussi bonne en stratégie que li en improvisation.


Dernière édition par Captain Charles C. Revere le Dim 26 Avr - 6:34, édité 1 fois
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Adixia C. L. B. Truesdall
    REPRESENTATIVEvous avez vos papiers ?

Adixia C. L. B. Truesdall


Féminin ▬ AGE : 32
▬ LOCALISATION : to ask me where I go.
▬ AGE EN JEU : thirty years.
▬ HABILITIES : la loyauté et un sens inéductible pour l'impulsivité avec une arme à feu.
▬ CAMP : — pour la couronne d'angleterre
▬ CITATION : « la perfection vient du fait qu'on est tous à cheval sur l'imperfection » says a. truesdall;

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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeDim 26 Avr - 5:24


« everybody's talking about the piracy ,
but truesdall is the best for that »



    Le vent siffla fougueusement, faisant s'envoler les quelques feuilles d'arbres qui se trouvaient sur son passage avec toute l'élégance & la délicatesse nécessaire. Les rayons du soleil miroitaient sous les pierres tombales marbrées ou non, si elles étaient faites de cire, on se serait demandé si à long terme, les tombes se seraient fondues sous la canicule ambiante de l'année. Le regard azuré d'Adixia Grey Truesdall ne quittait pas celui de son bien adoré cousin -chose qu'à ce moment même, elle ignorait-. Elle prenait un plaisir à ne pas ciller, lui montrer une ténacité qui faisait d'elle une des femmes les plus redoutées. Et Charles le lui rendait bien, gardant ce sourire amusé; qui n'irritait absolument pas la demoiselle, au contraire, elle aimait connaître les limites de ses interlocuteurs qui prévoyaient être ses adversaires.


    'Je suis loin, très loin d'être de ceux qui se soumettent aussi facilement. Et devant qui que ce sois.'

    Personne n'aurait douté des propos de Charles. Ce dernier gardait un calme et un naturel à toute épreuve, ce qui plaisait facilement. Un pareil sang-froid dans des situations critiques était tout à fait enviable. Cet homme, ne lui ressemblait pas que légèrement physiquement, il était son opposé caractériellement, tout en étant quelqu'un où le sérieux de l'ironie se devait d'être. Oui, Charles Revere était très ironique. Bien qu'un peu moqueur. Mais Truesdall n'était pas stupide, elle avait bien vu qu'il la visait depuis le début, qu'il se moquait littéralement d'elle. Mais au lieu de prendre la mouche, de s'énerver brutalement ou de tirer sur tout ce qui bouge; elle gardait son calme olympien. Lui montrant qu'elle aussi, savait être quelqu'un de sang-froid. Les paroles de Charles glissaient comme sur de l'eau fraîchement imperturbable. Personne ne la perturberait. Celui qui l'exaspérerait sincèrement n'était pas encore né. Et si Revere voulait prétendre au casting, qu'il tente l'aventure, il ne serait pas déçu de s'acharner à la faire réagir comme il le souhaite.

      « évidemment. »

    Dit-elle le plus naturellement du monde; avec une pointe de nonchalance habituelle. Comme s'il lui parlait du beau-temps, et qu'elle acquiesçait en signalant que le soleil n'avait jamais été aussi beau.

    'Surtout devant des personnes qui sont, pour vous citer, arrogantes et sans scrupules, dont l'illustration ne sera pas nécessaire.'

    Ah là. Si mademoiselle Truesdall ne se retenait pas à être en permanence sérieuse et non rigolote pour ne pas qu'on la prenne pour un clown ambulant; elle aurait éclaté de rire. Franchement. On ne lui avait jamais fait ce coup-là auparavant; commencer tout doucement, avec des sous-entendus bien placés, jusqu'à décréter ouvertement la donne. Tout le monde aurait bien eut la même vision d'esprit que le dit pirate devant une personne comme cette impétueuse blonde. Mais ce qui l'amusait, c'était la manière dont il l'avait dit. Toute en légereté & en finesse. Très ouvertement, surtout. Aucune subtilité selon la jeune trentenaire. Mais passait-elle pour quelqu'un d'immorale pour tous dés le premier regard ? C'était offensant. Elle n'avait rien fait pour, pour une fois. Ce qui prouvait que Charles Revere, était quelqu'un de très observateur. Bien qu'il n'était pas aussi calculateur qu'elle, c'était au contraire une qualité de ne pas l'être. Les personnes calculatrices sont généralement très mal vues et sans amis, parce qu'on ne sait jamais s'ils manipulent même leurs dits proches. Pas d'ami. Qui veux un curly ?

      « cependant... » ses yeux se plissèrent légèrement sous ses mots et un large sourire narquois s'affiche sur ses lèvres pâles, tandis que ses bras se rejoignirent pour se croiser sur sa poitrine. « vous n'êtes pas homme à chercher les ennuis à qui de droit, il me semble? ou me tromperais-je assez pour juger, au premier regard, que vous êtes celui qui les créés ? »

    Elle rouvrit la bouche, et inversa le rôle. Charles parlait, tentait la provocation; il fallait bien un retour à l'envoyeur à un moment donné. Bien que ce n'était qu'une légère pique lancée à l'aveuglette, elle s'apprêtait à s'amuser un petit peu avec lui. Juste un peu. On disait qu'elle était une personne stressée et qui ne savait pas se détendre, à croire qu'elle voyait un psy tous les samedis. La détente, chacun avait sa propre définition de ce mot; son interlocuteur, Revere aurait probablement un autre passe-temps que s'acharner psychologiquement à torturer les autres, comme moment de détente. Les hommes comme lui doivent aimer naviguer, sentir le vent sur leur visage d'aventurier, crier des ordres à tout un équipage et sourire au soleil levant. Se désignant officiellement comme un pirate, aux yeux des lois et de la société. Mais de quelqu'un de libre qui pouvait faire ce que bon lui semblait, sans règle, sans gêne, sans rien. C'était une vie différente de celle que les citoyens vivaient, ou encore même que les soldats vivaient. Mais au fond, ça restait une vie difficile. Le peuple était attaqué par les taxes, les pirates par la Compagnie des Indes, et les nobles...Et bien les nobles, on ne sait pas trop pour qui ils sont. Ils ne voient sûrement qu'un intérêt profitable à ne pas se mêler aux délinquants de l'époque. On emploie le terme délinquant, car pour Adixia Truesdall, les fervents serviteurs de la piraterie étaient tous des jeunes enfants qui avaient suivis le mauvais chemin et qu'il fallait remettre sur le droit chemin. Certes, la corde n'est pas une bonne méthode d'enseignement, mais pour le moment, personne ne voyait d'autre moyen de stopper l'invasion.

      « allons bon. ai-je l'air d'être une personne arrogante et sans scrupules ? je ne suis qu'une simple femme... » elle s'avança légèrement vers lui, jusqu'à lui faire plus que face, tournant autour de lui à une très proche proximité. qui l'amusait foncièrement. « sans défense... » sa voix ne devint qu'un murmure cynique près de l'oreille de son interlocuteur. « sans grande appartenance... » le rictus discernable comme étant un sourire sur ses lèvres s'effaça un peu. « et sans grande ambition. »

    Adixia Truesdall dévisagea longuement son interlocuteur, avant de finir sa tirade faussement sincère. Elle prenait tout ça pour un jeu malsain et sordide. Hors parler d'elle ainsi, se désignant comme tout le contraire de ce qu'avançait Charles la surprenait assez pour agir d'une manière détournée à tout. Ayant bien hésité à faire un pas pour continuer sa route. Juste pour voir s'il allait lui répondre. Hors, à tout ce qu'elle avait énoncé, il y avait une fausseté; certes, sa voix restait des plus convaincantes, mais en réalité. Elle était plus qu'une femme. Caractériellement, elle restait plus proche de l'homme pour sa cruauté; bien qu'on puisse vanter les exploits de la manipulation féminine. Prétendre être sans défense était littéralement un sous-entendu pour dire je ne sais pas me battre, j'ai besoin de quelqu'un avec moi, n'importe qui aurait compris ça, mais ce serait très mal connaître Truesdall. Elle était même la première à s'amuser avec le chargeur d'un pistolet chargé à bloc. Ses plus proches victimes diraient qu'elle était maître aux coups détournés et traîtres. Qui ne serait pas traître ? La loyauté, dans un pareil contexte d'une confrontation était inutile. La loyauté, la vraie était bien plus profitable à une plus grande échelle. La loyauté, n'était valable chez Adixia Truesdall que dans un cadre exclusivement professionnel, qui pouvait lui rapporter quelque chose. Très profitable elle était. L'appartenance & l'ambition, c'était une blague. Bien qu'aucun des deux protagonistes ne se soit présenté clairement, on pouvait aisément comprendre à quelle appartenance chacun était. Charles, d'après Adixia, lui semblait être de la piraterie, d'après la manière dont il lui parlait, le fait qu'elle ne l'avait pas croisé auparavant qu'une nuit dans une taverne; et l'autre fait qu'il avait l'air d'être amateur de sensations fortes & de grand air. Le profil type de l'homme qui considère l'océan comme son plus grand amour. Ce qu'une personne comme Truesdall ne comprenait pas. Comment la mer pouvait-elle être désignée comme un amour, ou une dépendance ? La liberté, c'était stupide. Elle-même était libre de ses mouvements, et en prime, n'était pas sur la liste des condamnés à mort. Alors elle aimerait réellement qu'on lui explique le bonheur que trouvaient les pirates à se balader dans l'océan avec la menace de la corde au cou. La réelle dépendance qu'un être humain pouvait avoir, était entre lui-même. Et concernant l'amour, le sien, était tout aussi irréel & matérialiste. Autant Charles pouvait considéré la mer comme son âme-sœur, elle considérait son compte en banque, comme la seule chose importante dans le glaçon qui lui servait à respirer; oui je parle de son foutu cœur.

      « que les fervents serviteurs de la piraterie s'inclinent sous votre irrespect des usages sociaux. vous me semblez être le genre de personne à justement les aduler. vous êtes un idéaliste. à penser à la veuve et à l'orphelin, à se liguer contre l'autorité. à faire ce qu'il veux, en somme. c'est une belle manière de voir la vie, très cher. mais je suis sûre qu'il y a mieux comme style de vie, hm? »

    Son regard brilla d'une lueur victorieuse. Tandis que son visage s'éloigna peu à peu de l'oreille de Charles, le penchant légèrement en arrière, un air hautain fixé sur sa figure de porcelaine.
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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeDim 26 Avr - 14:42

    La nuit commençait à apparaitre au loin, le soleil continuait sa descente sur la mer et la baie semblait doucement se renfermer sur la ville. Charles aimait ce genre d'ambiance digne des caraïbes. Le vent se leva de nouveau faisant virevolter les feuilles, faisant danser la jupe d'Adixia donnant à son ombre une impression qu'elle dansait dans les flammes comme une chose naturelle. Et s'il y a bien une chose qui semblait naturel chez cette femme était sa façon de se comporter face à son interlocuteur. Comme le pirate elle avait démontré un sang froid à toute épreuve, tout à fait du goût de Revere dont les yeux azur se baladaient entre la jeune femme et le monde autour d'eux. Des nuages menaçant apparaissait au loin et la plupart des personnes présentent dans le cimetière se dirigeaient vers le sortit pour rejoindre leur maison avant la pluie ou surtout avant de s'envoler, car pour le moment le pirate optait plutôt pour d'importante rafale qu'une pluie diluvienne. C'était dommage quand le climat n'était pas avec sois. La jeune femme semblait le lire sous toutes les coutures, essayant autant que lui de déchiffrer et comprendre d'où venait ce sang froid, mais surtout cet audace que de tenter le diable, ou du moins son avocat. Le stoïcisme de la jeune femme ne lui avait pas échappé et il savait que certain aurait pris cette affirmation comme un défi, voir une invitation à essayer de le faire plier. Face à Adixia, il n'était pas encore sûr si c'était le genre de défi que la jeune femme aimait prendre gratuitement. D'un autre côté Charles pensait qu'il n'avait pas à l'inviter, elle le tenterait toute seule sans qu'on le lui demande. Encore une chose que Revere savait apprécier. En fait, il n'était pas très difficile et ne demandait pas grand-chose, juste qu'on le laisse faire ce qu'il avait envie de faire et éviter de tenter de le faire changer d'avis ou l'obliger à faire quelque chose, car là c'était perdre son temps. Tous ceux qui avaient arrêté et détenus Revere se souviennent qu'ils avaient perdue leur temps à marchander avec lui ou a le trainer un peu. De belle échappés, des retournements de situations dignes de Jack Sparrow. C'était exaspérant pour eux, mais aussi pour Charles qui les prévenaient en plus.

    ADIXIA : 'cependant... vous n'êtes pas homme à chercher les ennuis à qui de droit, il me semble? ou me tromperais-je assez pour juger, au premier regard, que vous êtes celui qui les créés ?'

    Touché. Comme les français peuvent dire lorsque quelqu'un marque un point important. La jeune femme avait bien visé, la finesse et la légèreté qu'elle a pu remarquer dans les paroles du pirate venait d'être renvoyé à l'envoyeur dont le sourire grandis un peu plus. Presque un sourire victorieux, ravi qui en disait long sur le petit jeu qui prenait doucement la forme. S'il chercher les ennuis, un peu. S'il ne les cherchait pas il n'aurait même pas passé la journée entière à Port Royal à narguer les soldats, faire de petites remarques devant la foule et les passants. Avoir des discussions avec ces derniers et au passage d'une troupe lâche la réplique qui faisait rire tout le monde. Oui Charles faisait bel et bien celui qui aimait créer des ennuis, mais bon, si on ne profite pas de la vie autant ne rien faire.

    'Pensez et jugez sur cette question comme bon vous semble. Si c'est le cas j'éviterais tout de même de m'en vanter.'

    Une réponse digne de Charly, dont les mains ne quittaient pas les poches de son pantalon. Détendu, amusé et plutôt d'excellente humeur, il ne cachait pas le fait que cette discussion l'amusait tout à fait. Surtout que la jeune femme semblait essayé de l'intimidé et de lui faire dire finalement ce qu'elle voudrait entendre. Mais dans le même esprit, le pirate n'avait pas besoin qu'on lui tende une perche. C'est alors que la jeune femme sembla changer de stratégie, elle s'approcha de lui continuant son petit jeu, mais rajoutant de la sensualité. C'était une technique tout à fait plaisante, surtout lorsque la personne concernée était sensible aux charmes du sexe opposé. Ainsi la jeune femme était en train de lui tourner autour, c'est alors qu'elle se trouvait à quelques centimètres de son visage et de son oreille. Si elle avait été un homme, le pirate aurait glissé le canon de son pistolet diriger vers les partis sensibles et requis qu'on recule un peu. Mais la tentative de la jeune femme de le faire réagir était plutôt bien essayé, surtout que les personnes qui ne frissonnaient pas à l'air frais et aux murmures qu'on pouvait sentir sur son cou et ses oreilles étaient peu nombreux. Charles ne réagit, peut-être pas comme la jeune femme l'aurait voulu, un frisson l'avait tout de même parcouru légèrement le bas du dos, mais sans rien laisser paraitre. Il leva un sourcil montrant qu'il savait pertinemment qu'elle tentait de l'embobiner. Une remarque lui brûlait les lèvres,

    'Non, en effet, seulement avec un amour propre suredimensionné.'

    La réplique avait glissé, comme s'il se doutait que cette nouvelle remarque passe presque inaperçu. Tout y était le sous-entendu, le sourcil levé et le léger sourire ironique. Quelque chose dans la jeune femme avait cependant chargé, elle semblait bel et bien finir, du moins terminer son premier jugement sur lui. Il fallait qu'il commence à se pencher sur les évènements après sa conversation. Cependant, son dicton resté le même et le moment présent c'était la voix d'Adixia qui résonna de nouveau.

    ADIXIA : que les fervents serviteurs de la piraterie s'inclinent sous votre irrespect des usages sociaux. vous me semblez être le genre de personne à justement les aduler. vous êtes un idéaliste. à penser à la veuve et à l'orphelin, à se liguer contre l'autorité. à faire ce qu'il veux, en somme. c'est une belle manière de voir la vie, très cher. mais je suis sûre qu'il y a mieux comme style de vie, hm?

    Coulé ? Not yet my dear. Non il en fallait plus pour faire réagir Charles et surtout pour qu'il se sente tout à coup désarmé. La jeune femme avait reculé de quelque centimètre, mais le pirate sentait encore sa chaleur corporelle. Son souffle et surtout il observait ses yeux brillants et cet air hautain. Une tête à claque cette femme, tout à fait le genre de personne qui croyait pouvoir avoir le monde à se pieds en faisant de simple sous-entendu et attaques verbales. Un peu de rébellion devait lui faire le plus grand bien et l'amusait de jouer avec sa nouvelle proie. Pourquoi le pirate lui donnait-il ce plaisir ? Parce qu'on surprenait toujours plus quand la personne été persuadée de tout contrôler. Idéaliste, bien vue, mais pas au point de rêver d'utopie, car pour lui ça ne serait plus une vie. Disons plutôt que c'est un humaniste, une personne qui croit en l'homme, qui pense qu'il y a du bon et du mauvais en tous. Il serait plutôt un réaliste humaniste, qu'un idéaliste, d'une autre qui ne l'était pas ? On rêvait tous un peu de quelque chose de mieux. Un idéal. Seule la vision et l'attente de cet idéal changeait. Faire ce qu'il veut ? Oui. Se liguer contre l'autorité ? Si on essaye de l'obliger... Oui. Une belle manière ? Stop. Une belle ironie que voilà, la jeune femme semblait être assez bonne en ce qui concernait l'hypocrisie. Voilà qui le surprenait qu'à moitié, un comique et une hypocrite... Un cocktail de choix et explosif qui promettait des confrontations intéressantes. Mieux ? Surement et alors... Du moment qu'on est heureux de celui qu'on a choisi, lâchez ceux qui sont heureux dans leur pauvreté et leur malheur.

    'Tout dépend de votre définition d'idéal.' Répondit calmement Charles soutenant le regard de la jeune femme où il lu la lueur de victoire. Son regard s'évada quelques secondes derrière la jeune femme, 'Je dirais que chacun à son style de vie qui lui est propre. Il faut tâcher de respecter les choix. Nous n'avons ni a les comprendre, ni a les soutenir.' Il leva de nouveau son regard vers la jeune femme, 'Quel est votre style de vie Miss Truesdall ?'

    Il venait de prononcer le nom de famille comme on donnait l'heure ou qu'on parlait à un vieil ami. Le pirate n'était pas dupe et encore moins quelqu'un qui ne savait pas à qui il avait affaire. Elle avait montré assez de comportement, de paroles et surtout elle ressemblait à ce qu'on avait déjà pu dire ou lire sur elle. Elle était la Lady Truesdall, la seule et unique. Il n'avait pas besoin que la jeune femme se présente. De toute façon pourquoi devrait-elle le faire, des soldats ou quelqu'un l'aurait fait. Cela devait sonner comme une évidence, il allait de nouveau lui flatter l'ego... Soit. Charles était quelqu'un qui aimait être assez franc et clair. Défaut. Surement du point vue de la jeune femme et encore... Tout dépend de la situation.
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Adixia C. L. B. Truesdall
    REPRESENTATIVEvous avez vos papiers ?

Adixia C. L. B. Truesdall


Féminin ▬ AGE : 32
▬ LOCALISATION : to ask me where I go.
▬ AGE EN JEU : thirty years.
▬ HABILITIES : la loyauté et un sens inéductible pour l'impulsivité avec une arme à feu.
▬ CAMP : — pour la couronne d'angleterre
▬ CITATION : « la perfection vient du fait qu'on est tous à cheval sur l'imperfection » says a. truesdall;

« under your mask ...
● EMPLOI: Representative of England's King in India || Number Two of the Company & Bodyguard
● NOTE BOOK:
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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeLun 27 Avr - 10:05


« t. vs r. round one;
elle est l'avocate du diable par excellence et par dévotion, et il est le pirate qui aime déjouer ses stratagèmes en finesse et en humour plaisant »

    'Pensez et jugez sur cette question comme bon vous semble. Si c'est le cas j'éviterais tout de même de m'en vanter.'

    Adixia Truesdall serait-elle une personne qui pourrait se vanter de toutes les conneries du monde ? Aux yeux de Charles, probablement. Ainsi que pour le peuple, en vérité. Mais est-ce qu'il est possible d'imaginer plus, à travers un personnage créé de toutes pièces, de supposer qu'elle aie d'autres ambitions que les choses les plus matérielles au monde. Probablement pas. C'est assez difficile à imaginer, et même le dire. Pour preuve, questionnez le cher Revere sur ce problème épineux, et il éclaterait sans doute de rire, avant d'ajouter si cela été une blague. Car il savait une chose que Truesdall savait depuis le départ. Il savait qui elle était. Et jouer le jeu aurait été d'une finesse & d'une subtilité idiote. Inutile de passer pour ce qu'on n'était pas, de tenter d'être une citoyenne croulant sous les taxes, d'entendre les cris d'enfants et les plaintes d'un époux mal payé. De tenter d'être comme tout le monde, en faite. Si on remonte dans le passé, Adixia Truesdall à toujours cherché à être l'inverse des autres, à être unique. A ne pas être comme tout le monde. Cette pensée l'horripilait. Il lui fallait, elle en avait besoin, de ne pas être comme tout le monde, et de se discerner, alors avec son caractère, ses références et sa politique, on peut lui dire chapeau bas, elle y était arrivée. De plus, honnêtement, sans la connaître, peut-on l'imaginer être une pauvre femme au foyer prédestinée à être rabaissée en longueur de journée et à s'occuper d'autres personnes que sa propre personne ? Ah ah. La bonne blague.

    'Non, en effet, seulement avec un amour propre suredimensionné.'

    Bien visé, s'empêcha-t-elle de murmurer, ce qui lui suffit comme simple pensée. Ce Charles ne l'étonnait absolument pas, mais l'impressionnait dans le sens qu'il s'était déjà fait tout un profil à la peinture fraîche sur son interlocutrice, juste en quelques mots de sa part. Elle avait l'air d'être Adixia Truesdall, elle avait le physique d'être Adixia Truesdall, et elle était Adixia Truesdall. En serait-il honoré ? D'avoir une figure comme cette blonde obnubilée par l'argent, juste devant ses pupilles noirâtres d'un amusement à toutes épreuves. Enfin, face à face ? Quelqu'un comme lui ne devait pas se soucier de ça, et devait même en rire. Une personne comme Charles Revere, était typiquement le profil de l'idéaliste à l'écoute des visages distraits et malheureux. A une lueur de courage brillant comme un feu rougeoyant sur une cheminée récemment allumée, dans la prunelle de ses pupilles, il savait redonner l'espoir. Un espoir fugace mais téméraire et déterminé. Avec cette petite pensée, que l'espoir faisait vivre. Sans croyance, sans preuve, sans rien, il pouvait motiver les cris, l'action et les hommes. C'était d'un fascinant utopique. Adixia détestait les humanitaires. On remarque nettement, que cette douce créature est, même si les pensées sur elle, sont variées et diverses d'un mélange de salope égocentrique et de vieille fille sans cœur et sans complexe, qu'elle est l'inverse de l'humanitaire bien sous tous rapports. On voit qu'elle habite pas huit rue de la charité, celle-là.

    'Tout dépend de votre définition d'idéal.'

    Un idéal. Une chose miroitant tellement d'ambition. Cet unique mot se devait de tenir dans la paume d'une main, d'imaginer tout un scénario sur ça, et de s'imaginer son maître absolu. L'idéal, était variable pour tout le monde. Plus il y a de types de personnes, plus il y aura donc d'idéal. C'est la nature humaine de créer toutes ces farandoles de diversification. Tout est une catégorie de personne. Il y a effectivement, en tête de la liste, les humanitaires idéalistes. Des hommes ou femmes comme Charles Revere, ou encore William Turner et tant d'autres. Qui ne voient que l'intérêt de leurs proches, rêvant d'une justice pour tous, sans aucune différence de classe sociale ou d'arrogance. Un monde de liberté pour les personnes de ce style. Puis, il y a les profiteurs et les faux-jetons. Qui eux, ne s'intéressent qu'à ce qui peuvent les concerner de près ou de loin. Qui passent leur vie à s'arranger maintes et maintes fois pour préserver leurs objectifs et santé; comme Jack Sparrow. Nous avons aussi, les gens réels, francs qui ne savent pas pourquoi ils sont là. Qui s'acharnent là où on ne les attendraient pas. Et enfin. La dernière. Celle qui est bien plus sous le joug du sexe masculin. Il y a bien plus d'hommes dans cette unique catégorie qui est celle des êtres sans scrupules et arrogants. Ou leur propre idéal serait de voir leur propre objectif réalisé, même si le monde doit être rasé & soumis avant cela. Des hommes comme lord Beckett. Au risque de méprendre tout le monde, Adixia Truesdall ne ferait presque pas partie de la dernière catégorie, elle ferait en réalité partie des profiteurs nés, mais nageant dans les eaux troubles et profondes des arrogants & sadiques sans scrupules. Elle pense à elle avant tout, et accepterait tout & n'importe quoi, si on lui offre une seule chose. Une bonne place au chaud, de l'argent, beaucoup d'argent, et le droit de virer des gens. La pire catégorie, le mélange insoutenable et incongru. Être sans scrupules, et avide de pouvoir tout en l'assumant difficilement, et penser par profit avant le coeur -si on envisage l'hypothèse que dieu lui en aurait conféré un-, ce n'était pas une qualité. Elle aurait tendance à employer les termes dévotion et loyauté si en échange, il y a quelques milles shillings derrière. Au contraire de Revere, ce dernier humoristique n'était pas homme à être acheté. Même pour tout l'argent du globe entier, un beau précepte. Et prétexte à ne pas se laisser amadouer aussi facilement. Dire que ce n'était pas en sa faveur, elle, qui était la première à acheter tout ce qui bougeait, frénétiquement. Ce qui faisait que son interlocuteur devenait un adversaire à prendre tout doucement, et peser ses mots, et ses arguments. Adixia Truesdall était la femme, la seule et unique qui voyait en faire du mal aux autres, une raison de vivre. Elle n'était pas heureuse, c'était un fait connu. Les gens qui aiment se plaindre trouveront toujours quelque chose à redire, pour justement, se plaindre de tout. Et Adixia se plaignait que les gens étaient heureux. Pour elle, personne ne devrait l'être. Le célèbre dicton, le malheur des autres fait le bonheur des uns; lui sied tellement à merveille, comme une somptueuse robe de soir, d'une noirceur infinie, maniant les formes d'un corps délicat et si féminin d'une manière subtilement et tendrement érotique.

    'Je dirais que chacun à son style de vie qui lui est propre. Il faut tâcher de respecter les choix. Nous n'avons ni a les comprendre, ni a les soutenir.'

    Une évidence folle. Adixia ne trouva rien à répondre, qui ne serait que désapprouver les paroles du dit pirate. Ce qui l'approuver, n'était pas au goût du menu pour l'instant présent.

    'Quel est votre style de vie Miss Truesdall ?'

    La question tomba telle une sentence. Elle eut l'impression, la très désagréable impression d'avoir une corde autour du cou. De la façon dont Charles Revere lui présenta les faits. On se croirait dans un commissariat. Dans un pareil contexte, Truesdall serait la méchante inspectrice qui aime les châtiments psychologiques pour faire plier les suspects; et Charles, le criminel qui tenterait de déjouer les manœuvres diaboliques & machiavéliques de l'inspectrice pour s'en sortir, et en prime, mettre la lumière sur elle. Mais non, nous ne sommes pas sur Pirates of the Caribbean; portés disparus. Abordons la question sous un nouvel angle, un idéal, elle n'en avait qu'un seul. Sincèrement, sans s'encombrer des futilités venant autour comme des fraises près du fruit principal au centre du gâteau à la crème.

      quel style de vie ai-je selon vous? » Répondit-elle, d'un calme serein et presque inquiétant. Son timbre se fit neutre mais teinté d'une curiosité hypocrite.

    Et tac, toc. Lady Truesdall préféra passer la thèse du gâteau aux fraises & à la crème. Qu'il lui dise donc ce qu'il pensait intérieurement, bien qu'il s'était assez expliqué au rayon des sous-entendus verbaux et malicieux. Plus couramment, Adixia tournait autour du pot. Elle attendait patiemment qu'il parle le plus, s'exprime davantage sur ses opinions et celles qu'il aurait sur sa personne. Bien qu'Adixia cherchait à savoir ce qu'il aurait hypothésé sur elle, plutôt. Voir s'il touché effectivement juste, ou totalement faux. Le touché-coulé reprend au prochain épisode, que la patience soit le mot fard de la confrontation qu'ils livrent sans réellement assumer cette dite confrontation ouvertement. Car Charles & Adixia, c'est tout bonnement de la tension en conserve, et on aime tous ça. Qu'est ce que c'est un cliché agréable et doucereux.
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Captain Charles C. Revere
Cap'tain of the Shipwreck «YOU JUST have to Believe.»
Captain Charles C. Revere


▬ AGE : 32
▬ LOCALISATION : « who cares ? »
▬ AGE EN JEU : « thirty two »
▬ CAMP : — pour la piraterie
▬ CITATION : « I don't believe in luck. I don't believe in coincidence. I believe that each man holds his destiny in his hands. »

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MessageSujet: Re: When time is catching up | Adixia   When time is catching up | Adixia Icon_minitimeVen 1 Mai - 16:00

    Lors d'un procès il y a les juge, les accusés, les jurés et les victimes. Charles avait pris l'habitude de prendre la place de l'accusé, à l'exception qu'il n'a jamais été jugé pour ses crimes puisqu'il est considéré comme un hors la loi, donc hors des lois et privé de tout droit et devoir du citoyen. Un paradoxe assez étrange, car on reproche aux pirates de ne pas remplir leur devoir, mais en tant que personne privée de droits, ils n'ont pas de devoir proprement dit. Enfin, certain le prenait comme ça, Charles restait persuadé qu'il avait un minimum de respect à avoir, mai il n'obligeait personne à le suivre sauf lorsqu'on était sur son bateau on devait respecter ses règles et son autorité. Pas de mort, pas sur son bateau en tout cas. Souvent les pirates sont enviés par le fait qu'il ne dépendant pas de règles et de lois, comme les anarchistes. La comparaison est d'ailleurs plutôt illogique puisque autant les pirates et anarchistes sont soumis à des règles. Les anarchistes, pas des personnes qui luttent aveuglement contre l'État et ses lois, juste contre l'État, défendant l'existence de communauté par des liens que l'on choisirait et dont différents liens lieraient les communautés. C'est beau de rêver, mais c'est un choix de vie.
    Il en est de même des pirates... Du moins, ces derniers ont loin d'avoir une vie de rêve, croyez-vous vraiment que, à part Charles, Barbossa, Sparrow et d'autres pirates dont je vais éviter de faire la liste exhaustive, les hommes qui ont décidé de vivre de l'autre côté de la loi vivent la belle vie ? Les doigts de pied en éventail et volant, tuant et pillant comme ils veulent. Les plus chanceux vivaient bien six mois dans la piraterie, ceux qui faisaient leur nom ou qui vivaient plutôt tranquille était membre d'un équipage plus qu'officiel et dont le capitaine était assez doué. Pour Charles, la voie de la piraterie n'était pas la plus offrante, surtout si on voulait une vie pépère et à la fois de liberté. On découvre assez vite que ce n'est pas compatible, ou on choisi la liberté ou on choisi la vie pépère. Parfois le pirate se demander si ce n'était pas mieux de tout ignorer et se croire libre à la campagne. Il était un peu tard pour cela et lui il avait fait un choix.
    Donc Charles avait 'habitude d'être sur le banc des accusé et ne s'en plaignait pas, il était tout à fait coupable de meurtres, de pillages et autres crimes. Il était prêt à prendre tous les crimes possibles sur le dos sauf ceux contre des civiles. S'il y avait bien une chose dont il n'était pas coupable c'était les attaques contre les civiles, c'était contre ses principes et prohiber par ses ordres, au moindre faux pas, c'était exclusion de son équipage. Oui, les pirates avaient des règles que cela vous plaise ou non. Bref, le banc des accusés, lieu habituel de Charles qui de toute façon, s"il pouvait choisir serait celui du passant qui passe au hasard devant le bâtiment où se déroule le procès. C'était un peu la place qu'il prenait à ce moment précis, il ne jugeait pas la jeune femme, il analysait et émettait des conclusions que la jeune femme ne faisait que d'affirmer. Celle-ci ne fit pas de commentaire, à voix haute, sur ses dires, elle se contenta de demander d'une voix neutre mais légèrement hypocrite et curieuse,

    ADXIA : 'quel style de vie ai-je selon vous?'

    Charles se retint d'éclater de rire réellement, c'était vraiment une question qui était absurde, seulement bien entendu, à première vue, puisque le pirate venait de lui poser la question et mis à part si on est joueur on pose la question en connaissant la réponse et c'était un malin plaisir à se voir affirmer quelque chose. Dans ce cas précis, le pirate ne connaissait pas la réponse, mais il avait une petite idée et une moitié de réponse qu'il donnerait à la jeune femme, car elle lui avait posé une question et il donnait toujours des réponses.

    'Et bien, si je vous pose la question c'est que je ne connaissais pas la réponse.' Répondit Charly un sourire amusé sur les lèvres. Il s'approcha doucement de la jeune femme le sourcil levé, 'Mais puisque vous venez de me poser une question je vais y répondre.' Il la regarda de haut en bas avec un sourire moqueur avant d'ancrer son regard dans celui de la jolie blonde, 'Je suis loin d'être un expert à juger les personnes que je ne connais pas.' Ce qui n'était pas forcément faux. 'Surtout sur leur style de vie, car il y a ceux qui se comporte comme ils le sont vraiment et ceux qui montrent une image en public et une autre en privé. Pas forcément très différentes, mais assez pour modifier leur style de vie entre le public et le privé.' Il n'était plus qu'à quelques centimètres d'Adixia et un sourire toujours vissé sur ses lèvres il poursuivit, 'Vous avez le style de vie d'un représentant de la compagnie anglaise. Je n'en sais pas plus.'

    Charles savait pertinemment que la jeune femme n'allait pas totalement franchement, de toute façon lequel des deux étant réellement franc dans cette affaire ? Bien entendu, le pirate ne cachait pas qui il était, surtout lorsqu'il savait pertinemment que ça ne servait à rien de prétendre être quelqu'un que l'on n'est pas. Rule #6 : Always be specific when you lie. Voilà une des règles de Charles, on ne devait mentir que si on était sûr que rien ne pourrait venir contre dire notre mensonge et surtout avoir assez d'information pour que ce mensonge tienne. Un défi que le capitaine du Shipwreck aimait relever, mais tant qu'on ne le questionnait pas sur sa nature, il ne mentait pas et tant qu'on ne lui exigeait pas de dire la vérité, qui pourrait prouver son mensonge ? Jouer sur les mots une des activités du pirate. Sarcastique, joueur et prêt à prendre chaque insinuation comme un défi le pirate aimait jouer avec le feu.
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